Je me suis assis sur les marches du temps
attendant du tourbillon du monde
qu'enfin il s'épuise. Qu'il s'apaise.
Je me suis assis sur les marches du temps
attendant du vacarme et du monde
qu'il cesse; qu'enfin il se taise.
Je voudrais seulement qu'à mes oreilles parviennent
les cris des enfants en leur jeux innocents
ou ceux des amants que l'étreinte sublime
Je voudrais que leur joie, leur extase soient miennes
sans attendre, ici et maintenant
je ne veux plus poursuivre ma course vers l'abîme.
Adieu aux chimères et leurs délicieuses tentations
il est temps que j'accorde aux jours
la quiétude qui est la leur. Qui leur revient
J'abandonne bien des rêves, des illusions
réclamant, après d'autres, à mon tour
le droit de forger, moi-même, mon destin
Je ne regrette le passé, ni ne craint l'avenir.
Seul compte le présent... Je ne veux plus courir.
Merci infiniment à Nirina Toraka pour son merveilleux poème :-)
attendant du tourbillon du monde
qu'enfin il s'épuise. Qu'il s'apaise.
Je me suis assis sur les marches du temps
attendant du vacarme et du monde
qu'il cesse; qu'enfin il se taise.
Je voudrais seulement qu'à mes oreilles parviennent
les cris des enfants en leur jeux innocents
ou ceux des amants que l'étreinte sublime
Je voudrais que leur joie, leur extase soient miennes
sans attendre, ici et maintenant
je ne veux plus poursuivre ma course vers l'abîme.
Adieu aux chimères et leurs délicieuses tentations
il est temps que j'accorde aux jours
la quiétude qui est la leur. Qui leur revient
J'abandonne bien des rêves, des illusions
réclamant, après d'autres, à mon tour
le droit de forger, moi-même, mon destin
Je ne regrette le passé, ni ne craint l'avenir.
Seul compte le présent... Je ne veux plus courir.
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