samedi 17 septembre 2011

Sakamalaho mahasalama

Tsy vitan’ny mampatsiro laoka ihany ny sakamalaho na sakaintany, fa tena fanafody tokoa. 

Raha sendra tsy mahalevon-kanina manko, na misalebolebo, dia azo ampiasaina tsara io zavamaniry iray io.


Mety tsara na hohanina manta izy io, na atao dite, na izy efa nohamainina no ampiasaina, ary indraindray aza efa miendrika fanafody (gélules) no ahitana azy any amin’ny fivarotam-panafody.

Maro ny fikarohana atao momba azy io any an-dafin’ny Riaka any, ary ny ankabeazan’ny vokatra dia manamafy ny hatsaran’ny sakamalaho ho an’ny zanak’olombelona. 

Ohatra vitsivitsy :

Ho an’ny vehivavy bevohoka sendra maloiloy dia tsara ny homana sakamalaho kelikely. Raha sakamalaho maina dia 02 g no hohanina, ary raha vao avy voasana dia hatramin’ny 10 g isan’andro no voalaza fa manafaka ny maloiloy.

Ho an’ny olona tsy mahazaka lalana lavitra, dia mahasoa koa ny mandray sakamalaho, araka ny fikarohana.

Raha tsy mahalevon-kanina koa ianao, dia misotroa diten-tsakamalaho kelikely. Mampilamina ny taovam-pandevonan-kanina (indrindra ny aty) ny sakamalaho. Rano 1/4 litatra (250cl) no asiana sakamalaho voasilaka na nokikisana, eo amin’ny 5 g. Ampio ranom-boasarimakirana na tantely dia atao fisotro. Aza misakafo matsiro aloha an, dia aleo miala sasatra ny ambavafo. Lasopy legioma maivamaivana, sakafo tsy misy menaka no hohanina aloha mandritra ny iray andro, sady maka aina fa tsy manao vizana.

Mila fitandremana ny fampiasana sakamalaho hoy ny mpikaroka raha sendra olona ahitana izany atao hoe calculs biliaires izany.

Izay indray ary no androany fa samia tsara.

Mirary soa ho antsika jiaby.



vendredi 16 septembre 2011

Probiotiques, poulet de chair et yaourt "santé"

C’est curieux ! Les produits "minceur" abondent depuis quelques années dans certaines pharmacies d’Antananarivo. 

Vraiment curieux, parce qu’en majorité, les Malgaches sont plutôt minces, sinon maigres. Enfin, il est vrai que le surpoids ici ne pose pas de problème, car ceux qui portent leur ventre et qui ont la nuque lourde sont considérés comme des gens fortunés.

Et pourtant, l’on a pu voir aussi des enfants approchant de l’obésité, à un moment de leur croissance. Des enfants de familles modernes, s’entend. Pour ne pas dire aisées. Et même pas forcément aisées, mais à grande consommation de …poulet de chair ! (entre autres) 
Les poulets de chair...donnent la chair de poule ! 
La profusion de poulet de chair dans le commerce a fait des heureux et des heureuses, au début. Les fournisseurs ont pu avoir ce que l’on nomme AGR – activités génératrices de revenus- dans le jargon des organismes de développement. Les consommateurs –dont moi, miam ! – ont pu se régaler de poulets pas chers, gras et faciles à découper et à cuire. 

Mais voilà, le gras de ces poulets a fini par inquiéter, et désormais nous ne mangeons plus que les "akoho gasy", comme bien d’autres tananariviens d’ailleurs, soit dit en passant. Le phénomène "poulet de chair" n’a pas duré dans la majorité des foyers, beaucoup ont lié maladie, obésité et consommation de ce volatile.

Conclusion : le poulet de chair n’est pas bon pour la santé. Du moins pour les Malagasy, car ce poulet gras apporte beaucoup de cholestérol. Nourri aux provendes ou autres trucs pas très clairs pour le consommateur ordinaire…

En prenant connaissances des informations du Dr Didier Raoult à ce sujet, j’ai fait (à tort ou à raison) la liaison entre le gras des poulets et l’obésité des enfants malgaches. Ce biologiste français a pour sa part énoncé les dangers de probiotiques dans les yaourts, ces probiotiques étant utilisés pour nourrir les poulets. Oooooouppps !! Alerte à la malbouffe partout ? !!! J’hallucine ! 

Les observations du Dr Didier Raoult ICI 



jeudi 15 septembre 2011

Tsy aritra amin’ny mofomofo

Miresaka sakafo matetika isika ô ? 

Rariny loatra izany, satria ny kibo tsy mba lamosina, ny tsinay tsy mba vatsy hoy ny ohabolana  :-)

Mba tsy aritro loatra koa ny mandinika ny fankafizantsika Malagasy izao mofomofo izao an hihihi

Aiza ve ka hatrany an-dafin’ny Riaka aby dia homana fatratra an’izy io ! Odryyyyy !

Jereo ange ireto mofomofo...raha tsy mmmh, miam miam…  matsiro an !
Raha nampiasa ny hairaha avo lenta aho androany, dia i Google izany, dia nanoratra fotsiny hoe mofo gasy. Valiny efa ho 83 000 mahery no nivoaka hoy ianao !! 

Hay ve ka efa mifanoro fahandro mofo gasy sy nonaka ny Malagasy eran-tany ?!! Ntsônalé marina mafy e ! Hatramin'ny fiteny anglisy an : ataony hoe pancakes hoe ? hihihi  

Ny tena moa eto am-potony dia mpanjifa mavitrika, efa nieritreritra ny fahandro azy ihany fa… Homana aloha kouh !

Tsetsatsetsa tsy aritra indray iny an ! Mazotoa ô !

mercredi 14 septembre 2011

Pétition du Collectif TANY (suite)

Petite information relative à la pétition du Collectif TANY pour la défense des terres malgaches. 

Au 31 août2011, le nombre de signatures collectées était de 1 962. A la date d’hier 13 septembre 2011, ce chiffre est passé à 2056 signatures.

Je confirme que le problème perdure plus que jamais. Encore une fois, soutenons la protection des paysans malgaches pour qu’ils puissent garder leurs terres.

Merci de contribuer activement à cette action !

Vous pouvez accédez à la pétition en cliquant ICI

Un document annexe par ailleurs est téléchargeable ICI aussi. 

Note agréable et réconfortante dans cet appel : les signataires proviennent de plusieurs pays, dont la France, Madagascar, l’Australie, l’Allemagne, les Etats–Unis, le Royaume  -Uni, etc. :-)


Ci-après un large extrait de la pétition

Les causes d’expulsions sont multiples :

>La vente ou la location d’un terrain à un investisseur national ou étranger en vue de faire de l’agrobusiness ou de construire un complexe immobilier ou touristique

>L’octroi ou la location de terrains d’exploitation minière à une société étrangère par l’Etat

>Le développement des aires protégées de conservation de la nature

>La revendication de terres par des descendants d’un titulaire de titre foncier qui ne se sont pas manifestés pendant des années

L’aggravation et l’ampleur des expulsions s’expliquent par plusieurs aspects.

>On évalue à deux millions le nombre de plaintes déposées par des populations en situation de détresse. A cet égard, l’association des Sans-Abri de Madagascar (Fikambanan’ny Malagasy Tsy Manan-Kialofana) fait surtout mention de terres occupées par des étrangers. Elle revendique la libération des victimes emprisonnées pour avoir résisté.

>Désormais, la distinction entre les investisseurs étrangers et nationaux devient difficile. Auparavant, les lois malgaches interdisaient la vente de terres aux étrangers. Mais depuis 2003, les sociétés étrangères peuvent acheter des terres à Madagascar à travers une filiale malgache.

>Les nationaux participent activement aux accaparements et à la concentration des terres entre les mains de riches sociétés ou personnages, au détriment des simples citoyens et surtout des paysans.

>Selon une circulaire datée du 20 octobre 2010 du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation relative aux procédures d’acquisitions de terrains de plus de 2 500 ha à Madagascar, un « titre spécial » est délivré aux investisseurs pour valider un bail emphytéotique.

Afin de lutter contre les expulsions de familles malgaches et les accaparements des terres à Madagascar, le Collectif pour la Défense des Terres Malgaches - TANY émet les revendications suivantes :

>Nous demandons l’arrêt immédiat des expulsions des paysans et des populations malgaches de leurs terres. Nous soutenons la lutte des citoyens Malgaches des villes et des zones rurales de toutes les régions contre l’accaparement des terres et dénonçons les actes de corruption liés à ce phénomène actuel à Madagascar.

>Les responsables et les autorités malgaches doivent protéger les droits des familles, qui vivent depuis plusieurs décennies sur des terres qu’elles ont mises en valeur, et agir rapidement pour trouver des solutions efficaces.

>Nous exigeons la transparence totale sur les ventes de terres et contrats de location signés dans le passé pour que les citoyens malgaches soient informés de l’état actuel des ventes réalisées et baux emphytéotiques contractés. Il est urgent de mettre en place des structures et procédures impliquant les populations concernées ainsi que la société civile dans toutes les transactions avec les investisseurs étrangers et nationaux sur les terres, dans tous les domaines notamment agricole et minier.

>Les autorités et responsables malgaches à tous les niveaux doivent interdire immédiatement la vente de terres aux étrangers. Elles doivent publier les termes et critères d’approbation des contrats de location de terrains prévus par la circulaire du 20 octobre 2010. Expulsées de leurs terres, les populations malgaches se retrouvent sans abri, sans travail, sans possibilité de se nourrir, de développer leur savoir-faire et leurs cultures traditionnelles. Les transferts de vastes surfaces ont des conséquences irréversibles en termes d’appauvrissement et de perte de souveraineté des Malgaches.

>De nouvelles règlementations sur les investissements et des lois favorables aux populations malgaches les plus vulnérables doivent être mises en place, notamment pour la sécurisation et l’attribution de terres à tous les paysans qui travaillent pour l’agriculture vivrière dans toutes les régions de Madagascar.

>Ni la protection de la nature, de la faune et de la biodiversité malgaches, ni les investissements prétendument nécessaires au développement du pays ne doivent passer par l’expulsion des Malgaches de leurs terres et par la perte de leurs droits élémentaires.

>80% des Malgaches sont pauvres, la majorité travaille dans l’agriculture familiale. Au lieu d’expulser les paysans malgaches et condamner leurs petites exploitations, il faut plus que jamais les soutenir et les renforcer. Telle est la véritable garantie de l’autosuffisance alimentaire de Madagascar et au-delà d’un développement humain et durable du pays.

Je, soussigné, soutiens l’ensemble des revendications du Collectif pour la Défense des Terres Malgaches –TANY pour l’arrêt immédiat des expulsions des paysans et des familles malgaches de leurs terres et exige des autorités qu’elles prennent en urgence les mesures mentionnées nécessaires à la protection des populations.





mardi 13 septembre 2011

Tompon’andraikitra 100%

Ny tiana ifampiresahana anio dia mikasika ny safidim-piainana. 

Mila mandini-tena isika, hoy aho matetika. Mpandinika ny zava-misy ny tenanay, ary dia mandini-tena araka izany, no sady mandinika ary manadihady ny fiainan’ny zanak’olombelona. Heverina fa izany avokoa no ataon’ny olona fa tsetsatsetsa tsy aritra ihany no anamarihako izany.

Eny, heverina matetika fa tsy nosafidiantsika ny ho tonga ety an-tany hihihi. Kanefa, na ny firenena, na ny ray aman-dreny, eny hatramin’ny ambangovangom-piainantsika aza dia efa safidy mazava, safidy notanterahina tany amin’ny … andao atao hoe…  fiainana mialoha ny eto an-tany.

Io izany ilay choix de l’âme efa nambara teto. 



Sombinaina hoy ny fiteny malagasy momba ny zanaka. Silaky ny aina, ampahany amin’ny tenantsika ny zanatsika.

Tokony ho mazava amintsika, tokony ho mora ho an’ny Malagasy araka izany, ny mahatsapa fa sombin’Andriamanitra koa isika olombelona.

Bitika dia bitika izany, raha mandeha tsirairay avy, kanefa sady mafonja no mahery raha miray hina. Izay mitambatra vato, izay misaraka fasika. Izany tokoa ilay ohapitenenana ô ?

Araka izany, tompon’andraikitra zato isan-jato (100%) isika amin’ny zavatra iainantsika.

Aoka tsy hihevitra na hiteny intsony isika fa hoe ianona na ianona no nahatonga ahy toy izao. Fa ianao ihany, noho ny fanananao safidy malalaka. Tena marina ilay soratra masina hoe "Fa ny fahasoavan’Andriamanitra no nahatoy izao ahy". Tsarovy fa ianao no mamorona sy manasoa –na manaratsy - ny fiainanao. Isan’andro, isa-tsegondra, isa-minitra hihihi

Ekena fa mety ho sarotra, ho an’ny ankamaroan’ny olona mahare izany voalohany, ny manaiky io toe-javatra io. Kanefa, am-pitiavana sy am-panentren-tena no iangaviako anao mba handinika izany.

Tarafo amin’ny alalan’ny fonao (am-pitiavana) ary amin’ny herin’ny Fanahy Masina izay safidinao rehetra. Tsy mitsara anao no anton-dresaka, ary ianao koa tsy hoe hitsara ny tenanao sy izay vitanao. An-an, Andriamanitra no Mpitsara farany.

Izay indray ny amin’iny fa dia soava, tsarà ! Isan’andro, isa-minitra, isa-tsegondra !

Safidio am-pitiavana ny momba anao sy ny manodidina anao, hatsarao raha mety. Eny e, hatsarao hatrany an !

Mirary soa ho anao, izao dia izao :-)

lundi 12 septembre 2011

Poisson aux légumes et cacahuètes

Aujourd’hui, nous allons cuire du bon poisson, avec des légumes et des cacahuètes. Miam miam ! 
  



Ingrédients :

Environ 350gr de poisson (moi j’ai utilisé un filet de sole, slurp)
3 à 4 carottes
3 pommes de terre
4 oignons (ou de l’ail)
1 poivron (facultatif)
Des brèdes (pour une valeur de 300 Ar c’est beaucooooup)
1 kapoaka de cacahuètes (voanjo) grillées

Huile, sel, vinaigre de cidre

Préparation :

Pour cette recette, j’ai effectué la cuisson en deux étapes.

Première étape : cuisson globale pendant environ une heure
Faire revenir les oignons coupés en rondelles dans un peu d’huile. Quand ils sont bien dorés, y ajouter petit à petit les brèdes. Ici ce sont des brèdes chinois, au nom impossible à prononcer et à écrire. Les maraîchères malgaches ont simplifié en les appelant bémol hihihi En tout cas, laver à grande eau le plus possible : les racines contiennent de la terre et d’autres saletés pas comestibles du tout (biiih).

Donc, ajouter les brèdes, lavés et découpés, au fur et à mesure. Ils se tasseront de toute façon, tout en produisant un léger bouillon. Ce sera le jus de cuisson, il n’est pas nécessaire d’ajouter de l’eau pour cette étape. Les brèdes serviront de fond au poisson dans la marmite. Posez le poisson sur son lit de brèdes et salez.

Les légumes auront été épluchés, lavés et découpés au préalable, excepté le poivron, à rajouter au dernier moment. Posez – les autour du poisson. Réduisez le feu, couvrez et laissez mijoter joyeusement.
Miam ça mijote
 Au bout de 30 minutes de cuisson, versez un filet de vinaigre de cidre sur le contenu de la marmite, en arrosant bien tout l’ensemble. Vous pouvez aussi ajouter le poivron épépiné et découpé sommairement. Laissez mijoter encore 30 minutes, en couvrant. Le poisson et les légumes sont cuits et ils peuvent être mangés tels quels. 


Seconde étape : 30 minutes pour la cuisson aux cacahuètes

Dans une autre marmite, mettre un peu d’huile. Y faire revenir un oignon, ajouter les cacahuètes concassées. Faites dorer, et ajoutez délicatement les brèdes cuits, les légumes, et le poisson. Veillez à ce que celui-ci soit toujours posé sur un lit de brèdes, bien couvert de cacahuètes.

Pour cette phase, nous allons ajouter de l’eau, au même niveau que le contenu de la marmite. Laissez bouillir sans couvrir et à grand feu.

Dès que l’eau s’est évaporée, ajoutez encore la quantité similaire. Répétez cela deux ou trois fois, de manière à ce que le poisson et les légumes s’imprègnent bien de la saveur des cacahuètes. On peut aussi mettre un peu de carry ou du poivre moulu. Selon vos envies, vous pouvez également ajouter quelques gousses d’ail.

Lorsque l’eau s’est totalement évaporée, réduire le feu. C’est la dernière phase pour griller un peu le fond de la marmite, miam !

Pendant 3 à 5 minutes, vous verrez apparaître une couleur marron sur les bords des brèdes et des légumes, ils commencent à rissoler. Vous pouvez encore laisser dorer davantage, en ajoutant un filet d’huile le cas échéant.

Voilà c’est prêt !

En principe, c’est une recette qui s’effectue avec un poisson d’eau douce entier, genre tilapia, blackbass, trondro gasy… On y ajoute de la tomate mais en famille nous ne mangeons que rarement –sinon jamais – de tomate cuite. De plus, au lieu de le faire en deux étapes, les cacahuètes sont directement posées durant la phase de cuisson du poisson, et il n’y a pas de légumes.

A manger avec du riz sec et un bouillon de légumes ou un rougail de tomates.

Bon appétit !