vendredi 7 octobre 2011

Petits boulots

Les petits ruisseaux font les grandes rivières, dit-on. 

Il est courant à Madagascar, depuis des décennies, de voir des gens allier activité professionnelle officielle à une autre activité rémunérée pour "arrondir les fins de mois". Sous d’autres latitudes aussi, bien entendu, notamment dans les grands centres urbains.

A noter que durant les périodes creuses, c’est-à-dire entre deux récoltes, nos paysans aussi deviennent des vendeurs occasionnels, qui de fruits, qui de babioles de toutes sortes.

Parfois ce sont les jeunes qui s’y mettent, pendant les vacances, ou après les cours à l’école. Le goût de l’effort personnel peut se développer, ainsi que l’aptitude à travailler. Mais il reste que les études doivent primer, autant que possible.

Un jeune vendeur de "koba" (1) et une cliente potentielle

Certaines personnes trouvent dans ces petits boulots une véritable source financière consistante, l’air de rien : à raison de quelques Ariary de bénéfice pour un article vendu, cela peut s’avérer rentable. 

Ainsi, une mère de famille a pu ouvrir - pour sa retraite- une épicerie des plus formelles, après avoir vendu des "mofo akondro" (beignets de banane) pendant des années après son travail de la journée !

Au début, c’était un passe –temps de vacances. La clientèle a été fidélisée, et est venue tous les soirs déguster ces beignets hihihi

Un bienfait (un bien fait) n’est jamais perdu, n’est-ce pas ?

En mettant du cœur à l’ouvrage, de l’honnêteté et de l’amour, toute action apporte du bien, du bénéfice et en définitive, du bonheur. A méditer durant nos plus petites activités ;-)

Excellente méditation (et journée) à toutes et à tous.






(1)"koba" : gâteau cuit à l’étouffée dans des feuilles de bananier, composé de farine de riz, cacahuètes et bananes
 Echantillon de "koba"   



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