mercredi 28 septembre 2011

ETRE, tout simplement.

ETRE bon, être en paix, cela fait tant de bien. 



Se centrer sur l’Amour inconditionnel n’est pas évident. Tant de faits (infos, rythme quotidien, contrariétés) provoquent dans nos journées des contretemps agaçants, ou des déceptions.

Tout cela a pour résultat l’irritation. Comment, en effet, ne pas s’énerver ?

En accumulant ces agacements, l’organisme produit des toxines, que nous en ayons conscience ou non. La respiration contrôlée aide à apaiser ces tensions, ainsi que boire de l’eau. Marcher, effectuer une activité qui permet d’évacuer le trop-plein d’énervement. Se dépenser…. C’est un fait. Mais encore ? 

Faut-il se taire; "encaisser" en silence les aléas quotidiens ? Peut-être pas, car si les soucis pèsent trop dans les pensées, il faut les éliminer. En parler est possible, autrement qu'en se plaignant. En cherchant une solution, auprès d'amis ou de connaissances. Se taire totalement n'est pas forcément bon.

L’histoire des oreilles d’âne du roi Midas (1) illustre la difficulté pour quelqu’un de garder secrètement une tension. L’homme, en criant son secret sous terre (la découverte des oreilles d’âne du roi) soulage le poids de sa conscience. 

La parole aurait-elle un pouvoir libérateur ?

Oui, sans doute la parole peut libérer les encombrements de notre cœur (âme) et de notre esprit (pensée, mental). Bien souvent, les confidences murmurées apaisent les cœurs et les esprits.

Parler, oui, il est bon de parler. Il est encore plus agréable – et efficace - pour parvenir à l’apaisement, de parler avec amour.

Souvent, nous ne soupçonnons pas la force du Verbe. Prenons exemple sur les enfants. En chantant à tue-tête, parce qu’ils ne connaissent pas nos soucis (vrais ou faux) d'adultes, les enfants sont heureux. Ils chantent de tout leur cœur, de toute leur âme. Ils SONT libres.

La prière formulée à haute voix possède cet effet libérateur :-)



Agir en étant amour

Lorsque nous devons effectuer une tâche qui nous ennuie, en la réalisant avec amour (projection sur le résultat satisfaisant), l’activité rébarbative devient plus facile.

C’est le cas de ces trois maçons, chargé de construire un mur. Le premier se dit : "Bah, il faut bien travailler pour vivre." Le second pense : "Quand j’aurais fini cette rangée, je m’offre une pause bien méritée". Le troisième s’extasie : "Par mon modeste travail, je contribue à l’édification d’une cathédrale, c’est formidable".

Tous trois effectuent des gestes similaires, mais leurs pensées sont bien différentes. Le premier n’a pas de cœur à l’ouvrage, mais est motivé par son salaire. Le second sait s’accorder une récompense pour poursuivre son travail jusqu’au bout. Le troisième visualise fortement le résultat important de sa contribution. Il EST heureux.



Etre la bonté et l’amour

C’est au cœur du gâteau (miam), que se trouvent le miel et la douceur. C’est au cœur des fleurs que se situe le nectar. C’est encore dans notre cœur que se situent la bonté et l’amour. A cultiver quotidiennement, à chaque instant, à chaque seconde.

Des personnes désagréables ou aux propos désobligeants peuvent ébranler notre sérénité. Au lieu de leur en vouloir, pouvons-nous leur pardonner ?

En remontant de notre cœur notre bonté, nous possédons une armure d’Amour. Rien ne peut nous atteindre. En ETANT amour, nous sommes à l’abri des mesquineries ou des médisances. C’est la force de l’instant présent, et de l’Amour inconditionnel.

En ETANT amour, nous pouvons ETRE bonheur, bien-être, sérénité. Par ce bonheur intérieur, une personne rayonne et propage dans son entourage cette sérénité. Chacun de nous a certainement déjà ressenti cette plénitude, qui colore de douceur tout ce que nous regardons, touchons ou faisons…

ETRE. Tout simplement.




(1) Le roi Midas : Dans une autre légende, ses talents de musicien (il a été l'élève d'Orphée) sont requis : il est appelé pour être juge dans le concours entre le satyre Marsyas, joueur de flûte, et Apollon, qui joue de la lyre (Ovide, au livre XI de ses Métamorphoses, situe le concours entre Pan et Apollon). Il donne Marsyas vainqueur, alors que les Muses, qui jugent également, préfèrent Apollon au satyre. Apollon, pour se venger, lui donne des oreilles d'âne. Midas tente de les cacher sous un bonnet phrygien, mais un serviteur découvre son secret en lui coupant les cheveux. Incapable de tenir le secret plus avant, le serviteur finit par creuser un trou dans le sable, y dit : « Le roi Midas a des oreilles d'âne » et rebouche le trou. Une touffe de roseaux se met à y pousser, et répète à tout vent la phrase fatidique.

Autres sources sur le roi Midas en cliquant ICI et ICI







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