Tsy nahazo alalana saingy tontosa tokoa, tsy nisy
korontana, ny hetsika manohitra ny "délestage"
lava reny fanaon’ny JIRAMA….
Nitatitra izany avokoa ireo gazety mpiseho isan’andro.
Topimaso fohy.
TAO AMIN’NY "L’EXPRESS DE MADAGASCAR"
androany
Anosy – Manifestation contre le délestage
Le ton monte au fil des
semaines contre la coupure de l’électricité et de l’eau. Après les petites
affiches sur le pare-brise de quelques voitures réclamant la fin du délestage,
les adhérents de la communauté Wake up Madagascar ont manifesté samedi à Anosy
leur-ras-le bol sur la coupure fréquente de l’électricité. Cette manifestation
qui a duré une vingtaine de minutes avec quelques cinquantaines de participants
n’a pas laissé de marbre les usagers de la rue devant le tribunal et la radio
nationale. « Je félicite ces personnes qui ont osé dénoncer cette situation
déplorable. Je n’ai pas cette audace face à l’arrivée massive des forces de
l’ordre autour de ce lieu », a indiqué Narindra Andriatiana.
Aussi les forces de l’ordre sont-elles venues
très tôt samedi pour assurer l’ordre à Anosy. Au moins cinq voitures tout
terrain de l’état major mixte opérationnel de la région (Emmoreg) Analamanga et
un camion des forces de l’ordre ont été aperçus sur les lieux. Les éléments
d’élite de la Gendarmerie nationale y étaient aussi présents. « C’est injuste
de voir la mobilisation de tous ces éléments de force de l’ordre pour
quadriller cette manifestation pacifique », a ajouté Narindra Andriatiana. Une
source auprès de l’Emmoreg a pourtant indiqué qu’ils assuraient seulement la
sécurité en cas de débordement concocté par des fauteurs de trouble. Cette
manifestation contre le délestage n’a pas été seulement enregistrée dans la
capitale. Depuis des semaines, plusieurs véhicules portent des affiches
réclamant la fin de cette coupure de l’électricité dans la ville de Toamasina.
Aucun responsable de la Société d’État assurant la distribution d’Eau et
d’Electricité n’a réagi à cette demande.
Vonjy Radasimalala
TAO AMIN’NY "LA GAZETTE DE LA GRANDE ILE"
Manif contre les déléstages: La manie de réprimer
La Une
Branle-bas de combat
samedi pour les forces de l’ordre sur tout le pourtour du lac Anosy et
jusqu’aux abords du palais présidentiel d’Ambohitsorohitra.
Il s’agissait de faire
échec à la « manif » contre les délestages organisée par l’association Wake Up
Madagascar (Réveille-toi Madagascar) au bord du lac Anosy. Le mouvement
n’apparaissait pas bien menaçant, avec une cinquantaine de personnes dont
beaucoup étaient d’un certain âge. Agitant dans un premier temps des pancartes
hostiles aux délestages, ils se sont dans un second temps tenus par la main,
formant une chaîne humaine. C’est là une attitude de tous les indignés de par
le monde ces temps-ci, pour attirer l’attention des autorités sur certains manquements
graves. Des officiers de gendarmerie se sont approchés des meneurs de la «
manif », pour s’enquérir du document portant autorisation de rassemblement. La
réponse ayant été négative, ces militaires ont adressé un signe à leurs
troupes, les enjoignant de se tenir prêts à intervenir. N’étant pas venus là
pour en découdre avec la police anti-émeutes, les manifestants ont rompu la
chaîne et ont vidé les lieux…
Ce qui a été, c’était la
forte mobilisation des forces de l’ordre, alignant une quinzaine de camions
remplis d’éléments armés, ainsi qu’une demi-douzaine de 4X4 qui ont patrouillé
dans tout le secteur. Un regroupement de militaires particulièrement imposant a
été remarqué au bas de la cote montant vers le palais d’Ambohitsorohitra.
Pouvait-on décemment penser que ces paisibles manifestants voulaient prendre
d’assaut le palais présidentiel ? Plutôt que de dilapider l’argent et le
matériel publics dans ce déploiement massif, l’Emmo (Etat- Major Mixte
Opérationnel) devrait mettre un peu plus de discernement dans ses actions et
proportionner ses forces en fonction du « péril ».
En fait, le thème du
délestage a peut-être incité le régime à donner un caractère politique à ce
rassemblement. Il s’agit en effet d’un manquement manifeste du président Hery Rajaonarimampianina
à ses promesses électorales. La manif a donc été perçue comme un mouvement
d’opposition et donc comme une menée insurrectionnelle… Dans tous les cas, le
régime Rajaonarimampianina est aussi pris par la manie de réprimer pour une
raison bien simple: il a installé des militaires dans les rouages du
gouvernement et de l’administration. Ceux-ci, habitués à l’état de siège
institué pendant toute la Révolution socialiste, radicalisent la position du
régime à l’endroit de toutes les manifs. Résultat : alors que l’actuel
président se proclame démocrate, son régime témoigne d’un net penchant vers
l’autoritarisme. D’où ce réflexe prononcé pour la répression en cas de manif,
ou pour l’arrestation et l’incarcération (à Antsiranana) en cas de soupçon de
complot. En tout cas, alors que le droit à l’opposition, les libertés
d’opinion, d’expression et de réunion sont garantis à tous par l’actuelle
Constitution, on est apparemment dans une situation d’exception où ces libertés
sont suspendues. Pour cela, une manif inoffensive contre les délestages, simple
exercice citoyen d’une liberté fondamentale, est interdite et aurait pu être
réprimée samedi dans le sang. Quand on sait que dans le cadre de cet état de
siège qui trotte dans la tête de nos autorités, il est possible de tirer sans
sommation sur les manifestants…
A.R
TAO AMIN’NY "MIDI MADAGASIKARA"
Wake Up Madagascar : Manifs contre le délestage, samedi
dernier
08 déc 2014
Des gens mécontents du
délestage et des coupures d’eau se sont manifestés devant l’hôtel Carlton, au
bord du lac Anosy, samedi dernier. Mais les forces de l’ordre ont aussitôt mis
fin à leur mouvement.
Bien que leur
manifestation soit brève, ils ont quand même pu être vus et entendus par les
Tananariviens. «Ils», ce sont les membres d’une association dénommée «Wake Up
Madagascar» qui se sont donné rendez-vous au bord du lac Anosy, dans la matinée
du samedi dernier. Selon les explications, ils y étaient venus pour faire une
«manifestation pacifique», pour contrer le délestage et les coupures d’eau qui
perdurent dans la capitale. «Nous représentons les gens qui ont conscience de
la gravité de la situation avec le délestage et les coupures d’eau. Nous n’en
pouvons plus. Mais pour que cela cesse, il faut que quelqu’un se lève et il
faut se réveiller. Nous ne perturbons personne et ne gênons pas la circulation.
Nous agissons seulement dans l’intérêt de tous, pacifiquement, pour tirer la
sonnette d’alarme, et pour savoir la vraie cause de ces délestages et coupures
d’eau qui n’ont fait que trop durer», confie leur porte-parole. Malgré leur
petit nombre – seulement une vingtaine de personnes – ils se sont tenus la
main, et brandissaient des panneaux et des petites bannières.
Non autorisée. Malgré
tout, la manifestation n’a duré qu’une dizaine de minutes. Ce, avant l’arrivée
des forces de l’ordre, qui y étaient venues en masse, au bord des véhicules
tout-terrain. En un rien de temps, les bords du lac Anosy étaient infestés de soldats.
Ce qui a, en quelque sorte, troublé les manifestants. Ces derniers ont aussitôt
quitté les lieux et pris la fuite. Selon nos sources, cette manifestation
n’avait pas été autorisée. En effet, bien que l’ancien ministre de l’Energie,
Fihenena Richard, ait été limogé «pour incompétence» devant le délestage
«économique», le problème n’est toujours pas résolu. Du coup, les Tananariviens
commencent à s’impatienter et les mécontentements s’amplifient, d’où ces
manifestations. Encore heureux que les Tananariviens savent encore garder leur
sang froid, pas comme on l’a constaté récemment à Fénérive-Est, là où le local
de la Jirama a été détruit et incendié par une foule en colère. En tout cas,
l’Etat a intérêt à trouver une solution au plus vite pour éviter que la
situation ne s’aggrave.
Asa aloha raha mba hiova
ny fitantanana ny jiro sy rano eto amintsika, fa nahafinaritra ny hetsika. Inoako
fa mbola hitohy raha mbola tsy misy vahaolana mahafa-po ! Misaotra Ry Malagasy ô !
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