Avec Carolyn Carlson, la danse contemporaine va plus loin que l’expression corporelle.
L’émission « En sol majeur » de Radio France Internationale (RFI) du dernier week-end était tout simplement délicieuse : l’invitée de Yasmine Chouaki était Carolyn Carlson. Wow !
Photo Patrick Berger |
Pendant près d’une heure, musique comprise, la chorégraphe a parlé de sa passion : danser. Et l’on découvre, au fil de la discussion, un globe-trotter adorable.
Ses origines finlandaises, sa nationalité américaine, son parcours entre Finlande, France, Etats-Unis et d’autres pays, son incessant travail de création (y compris le haïku !), donnent la dimension du talent, exprimé sous ses multiples facettes.
Tout simplement génial ! Photo CCN Roubaix |
Phénomène (je dirais incontournable) de la danse contemporaine, Carolyn Carlson dirige depuis 2004 le Centre chorégraphique national Roubaix - Nord-Pas-de-Calais. Elle dirige également l’Atelier de Paris, à la Cartoucherie de Vincennes.
Son penchant pour les improvisations rappelle particulièrement que toute création artistique demeure libre, ouverte et illimitée. Comme le jazz, yô ! :-D
Photo CCN Roubaix (biographie de Carolyn Carlson) |
Allez, hop ! Pour écouter l’émission de RFI, dont les morceaux choisis de Carolyn Carlson (musiques finlandaises, Don’t be cruel d’Elvis Presley, etc.), voici le lien : En sol majeur
Raghunath Manet et Carolyn Carlson |
Extrait de Wikipédia sur Carolyn Carlson :-)
L'intérêt de Carolyn Carlson pour l'improvisation en solo l'amène naturellement à travailler avec des musiciens de jazz, et en particulier une longue collaboration avec John Surman, mais aussi Joachim Kühn, Michel Portal ou son compagnon le compositeur français René Aubry qu'elle a rencontré au milieu des années 1970 à Paris et dont elle a un fils, Alexis, en 1981. La musique contemporaine est aussi très présente dans l'œuvre de Carolyn Carlson, avec des collaborations avec des compositeurs majeurs comme Pierre Henry, Kaija Saariaho, Gavin Bryars ou Philip Glass. Elle a également collaboré avec des plasticiens comme le peintre Olivier Debré qui réalisa des décors monumentaux pour la pièce Signes.
NB : A Madagascar, on a d’abord parlé de "danse moderne" par opposition à la "danse classique", alors seule "discipline" connue hihihi. La danse moderne en était à ses balbutiements dans les années 1980. Des noms comme Voahangy Rasoanaivo, initiatrice du "danse moderne jazz" à l’époque, puis dans les années 1990, Ranjivason Theo et sa sœur Volampeno (Groupe Tsingory, mêlant thème traditionnel et moderne) ont été les précurseurs des chorégraphes malgaches.
Aujourd’hui, nous avons de talents avérés avec Gaby Saranouffi, Ariry Andriamoratsiresy, et plusieurs compagnies de danse qui s’efforcent de porter haut la danse contemporaine malgache.
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